Entretien avec Dominique Royoux et Virginia Braunstein, Service Prospective et coopérations territoriales de la Communauté d’agglomération Grand Poitiers
En 2011, le Conseil de développement responsable de Grand Poitiers a promu l’appellation « Poitiers Cité solidaire des savoirs ». Le projet est alors de promouvoir les collaborations dans la très grande diversité d’équipements présents sur le territoire de l’agglomération et qui ont un rapport avec « l’offre de savoirs ». Mais surtout, il s’agit « d’inciter les habitants à être acteurs dans l’offre et la demande de savoir ». La philosophie politique qui sous-tend cette représentation de la ville repose sur le principe démocratique « que tout le monde est détenteur d’un savoir ». A travers des recherches récentes, les politistes ont différencié les savoirs « professionnels » des savoirs « d’usage » et des savoirs « militants »[1]. C’est à travers le prisme de cette vision que Dominique Royoux, enseignant-chercheur à l’Université de Poitiers et responsable du service de la prospective à Grand Poitiers, souhaite envisager la réflexion sur la relation de l’université avec son territoire.