Huttopies

Ces « Huttopies » témoignent à la fois des parcours des jeunes migrants et des rêves qui nourrissent leurs projets d’avenir

En 2014, Isabelle Feuillet, metteur en scène de la compagnie du Théâtre en Herbe, a réalisé une installation « Huttopies » avec des élèves du Pole d’Accompagnement à la Qualification et l’Insertion.

Le PAQI est une structure d’accueil pour les jeunes de plus de 16 ans ayant interrompu leur formation ou nouvellement arrivés en France. Il est basé au lycée Réaumur (Poitiers) et fait partie de la mission de lutte contre le décrochage scolaire. Chaque année la compagnie propose un projet au « principe d’ouverture culturelle, d’égalité des droits aux savoirs ». Il s’agit de « favoriser l’expression » et d’« aider un public fragilisé à mettre en valeur ses potentialités, à se connaître, à s’accepter, à retrouver une image positive de soi ». En 2014, Elise Macaire (didattica) a été invitée à participer au projet par la réalisation d’entretiens sur le thème de l’habiter.

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Ouvrir des coopérations entre campus et quartiers avec des commerces solidaires

Dans la salle d’attente du Comité des alternatives poitevines à l’emploi et à l’entraide

Entretien avec Jean-François Hérault, directeur du CAPEE, le Comité des alternatives poitevines à l’emploi et à l’entraide

Le Capee est un réseau d’acteurs, pour la plupart associatifs et situés sur le Grand Poitiers. Il fête ses 35 ans cette année. Les 31 structures adhérentes au Capee interviennent dans le champ de l’insertion, de l’emploi et de la solidarité. Les SIAE, Structures d’insertion par l’activité économique, sont par exemple au nombre de 11 sur le territoire de l’agglomération et salarient entre 700 et 800 personnes tous les ans.

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Quelle attente avez-vous de l’université aujourd’hui? Comment peut-elle répondre à votre projet d’avenir ?

Trouver une voie

Des lycéens de Niort s’expriment sur l’université de l’avenir.

« Mon attente envers l’université est de poursuivre mes études pour aboutir à un diplôme. »
« L’université peut me rendre plus autonome. Je pense qu’on y est plus libre. »
« L’université permet de suivre un parcours scolaire tout en étant plus libre et plus autonome. »
« Je n’ai aucune attente spécifique. Je suis plus intéressé par des formations en alternance car elles offrent une meilleure visibilité du marché du travail (IUT). »

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Tous chercheurs

Des lieux d’expérimentation de nouveaux modes de collaboration et d’économie contributive

Rencontre avec Marc Gustave, association Les Petits débrouillards

Les Petits débrouillards est un réseau national « d’éducation populaire à la science et par la science » et « d’éducation au développement durable ». Il est né en 1984 afin d’offrir des activités scientifiques et techniques aux enfants : « il contribue à former des citoyens actifs, capables d’opinions réfléchies et critiques, acteurs de la construction du monde de demain » (site internet du réseau). Le réseau regroupe 19 associations régionales, dont celle du Poitou-Charentes, animées par un grand nombre d’acteurs : 200 salariés permanents, 200 vacataires et 80 volontaires, 200 élus bénévoles et 2000 animateurs bénévoles.

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Qu’est-ce que l’université pour vous ? Quel est son rôle ?

Faire des choix

Faire des choix

Des lycéens de Niort s’expriment sur l’université de l’avenir.

« L’université permet de poursuivre nos études après le baccalauréat. C’est plutôt pour poursuivre des études longues, un Master ou un doctorat. De plus, d’après ce que j’ai vu, le cadre de vie universitaire paraît meilleur que celui d’une CPGE [Classes préparatoires aux grandes écoles]. »
« C’est un grand établissement où l’on apprend des choses dans un domaine choisi. »
« C’est un établissement scolaire d’enseignement supérieur. C’est plus spécifique qu’au lycée. »

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L’esprit « campus », c’est l’esprit d’un espace à vivre

Des espaces de coworking sont imaginés

Entretien avec Florent Jabouille, Vice-président délégué à la Commission Formation et vie universitaire (CFVU) de l’Université de Poitiers et Isabelle Delpérié coordinatrice du projet IDEFI PaRé.

Le projet PaRé (Parcours Réussite) sélectionné par l’Agence Nationale de la Recherche dans le cadre de l’appel à projets Initiatives d’Excellence en Formations Innovantes (IDEFI), est piloté par Florent Jabouille et coordonné par Isabelle Delpérié. Nous avons déjà évoqué le PaRé dans le billet sur les Assises de la pédagogie.

Se déployant de 2012 à 2019, PaRé est « un laboratoire pour préparer l’Université de demain » : « Il s’agit de passer d’une approche de l’enseignement supérieur centrée sur les contenus, à une approche centrée sur les résultats d’apprentissage, en plaçant l’étudiant au cœur de dispositifs pédagogiques alliant attractivité, qualité et efficacité pour l’employabilité.

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La vie sur place et l’implication citoyenne des étudiants

C’est vrai que si tu n’as pas cours, tu ne restes pas

Entretien avec Clément Devaux, chargé de mission et de développement à l’AREAS, l’Association de Recherche et d’Echanges en Anthropologie et en Sociologie, et Aurélie Condevaux, vice-présidente d’AREAS et ATER (attachée temporaire d’enseignement et de recherche) en anthropologie.

Le projet qui a présidé à la création d’Areas était de réunir les conditions de la mise en place de stages pour des étudiants. Peu à peu d’autres activités se sont développées à l’association avec des conférences, des séminaires, des tables rondes. Ces stages ont eu lieu jusqu’en 2007.

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De la tête bien pleine à la tête bien faite

C’est comme si Poitiers était dans son état de 1200…

Entretien avec Gbati FARE, de l’ACTP, Association culturelle des Togolais de Poitiers

Nous avons rencontré Gbati Fare, secrétaire général de l’ACTP, dans les locaux de l’École doctorale en droit et science politique Pierre Couvrat. Il réalise actuellement une thèse à l’Institut de droit public et nous explique d’emblée les liens étroits qui unissent l’Université de Poitiers à l’Université de Lomé, capitale du Togo, à travers une longue tradition de formation de juristes togolais à Poitiers.

« À la fac de Lomé, la plupart de nos professeurs ont été formés ici et sont retournés enseigner. Le rêve universitaire qu’ils nous inculquent, c’est de passer par Poitiers faire nos études, soutenir notre thèse de doctorat et rentrer bien évidemment à Lomé, faire comme eux. »

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Dynamiques de projet à partir d’interconnaissances

L’articulation d’échelle entre des choses micro qui se passent très localement et une culture collective, est très importante.

Rencontre avec Jean Poireau fondateur de l’association Le Jardin Electrique

L’association “Le Jardin électrique” a été créée en 2012 par des étudiants de l’ICOMTEC, le pôle Information et communication de l’Institut d’Administration des Entreprises (IAE) de Poitiers. Dans le cadre de leur formation, les étudiants ont à construire un « projet professionnel » qui consiste à mener une action à caractère professionnel au sein de l’université ou d’une entreprise. Souhaitant faire correspondre leur projet avec leurs centres d’intérêts, les étudiants membres du Jardin Electrique se sont mis d’accord pour monter une association dont le but serait de proposer un festival de musique à Poitiers.

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Croiser études et expérience professionnelle

Des parcs à vélos, motos, scooters…

Rencontre avec l’ARDUT, Association régionale des diplômés des IUT du Poitou-Charentes. Anne-Sophie, animatrice Emploi, Geoffrey, ancien de l’IUT, Émeline, étudiante en faculté de psychologie, et Coralie, étudiante en faculté de sciences économiques

Anne-Sophie est une ancienne étudiante de l’Institut d’administration des entreprises (IAE) et de la faculté de Lettres et Langues de l’Université de Poitiers. Depuis 2011, elle travaille à l’Ardut. L’Ardut est une association créée en 1969 juste après l’ouverture des IUT (Instituts universitaires de technologie). Sa vocation est d’aider à l’insertion professionnelle. L’association offre une aide à la recherche de stage et d’emploi et s’appuie pour cela sur son réseau d’anciens. A l’IAE et dans d’autres écoles, il existe aussi une culture de promotion et d’échange sur les débouchés mais il n’existe pas vraiment d’équivalent dans les facultés. Aujourd’hui, l’IUT correspond souvent à une première étape dans un parcours d’études plus longues à l’université.

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